Un lieu qui n'en est pas un
Un lieu sans mur, sans graphes
et sans agrafes
Un lieu sans temps, fors
celui de la lune
Un lieu sans laisse où les
conventions se délaissent
Un lieu d'où l'on hume la mer
Un lieu sans expectative, où
rien n'est et tout peut, tout devient
Un lieu de soleil et de pluie chaude
Un lieu sentant le bois et l'iode
Un lieu où tu me tiens, où
je te tiens, sans tenant
Un lieu où les papillons sont
empereurs, colorés de liberté
Un lieu de partout, parenthèse
sur les trottoirs, où ensemble
s'endormir le soir
Un lieu présent quand tu es là...
La marée
en eux
RépondreSupprimerpour ceux
oublieux des tracas
silencieux aux tourments
amoureux des océans
aventureux des sentiments
à ceux
qui ont un lieu
ces bienheureux
qui font fi des calomnieux
des cafardeux
je dédicace ce lieu
pas de danse à deux
en mots aqueux
gravés au chemin creux
Christine
au creux du chemin
RépondreSupprimerce lieu au coin de l’œil
au creux de la vague
de la dune, du bras
au creux du nid, du ni
liant le regard
lieu creux, cruel
où venir s'emplir
butte où butter
se blottir sous les cieux
lieux niant le reste
et l'admoneste
le monde, lieu sans ronde
la main, le pas creusant
au creux du chemin
ce lieu au coin de l’œil
au creux de la vague
lieu peut-être vague
où je me mène, m'emmène
où j'aime et divague