jeudi 22 mars 2012

Dialogue : La déclaration de l'épouvantail

Amarrés à la dune, sable trop fin, aujourd'hui et demain,
En bute aux marées qui l'érodent sans fin,
les doigts gourds,aveugles et sourds aux vaines sépultures,
graveront sans trêve, en crêtes, rides et gerçures.

du regard aveuglé
des doigts trop fins
des bouches creuses
sortiront, enfin,
du fond de nos jours et de nos nuits
fantômes d'écume
pour toujours
en nous
retenus

 Regard à la hune, sable trop fin, aujourd'hui et demain,
En lutte aux marées qui l'érodent sans fin,
les doigts gourds,aveugles et sourds aux vains souvenirs,
graviront sans trêve, en crêtes, rides et gerçures.

du regard dévoilé
des doigts sans fins
des bouches pleines
sortiront, enfin,
du fond de nos jours et de nos nuits
fantômes d'écume
pour toujours
en nous
dé-tenus

 merci à Christine pour sa participation involontaire
Quatre rames

6 commentaires:

  1. Deux mois de circulation vague
    Deux mois de rames, d'écueils
    Deux mois de pêche miraculeuse
    Combien encore ? A voir
    Ces derniers temps, désertification
    de la fréquentation, quelques mouettes
    égarées errent encore
    Combien encore ? A voir

    Salut à vous !

    RépondreSupprimer
  2. Le courant des marées est fluctuant
    le rythme des saisons à la page fluctuant
    les mouettes rieuses & capricieuses
    perchées en haut de dune, parfois moqueuses
    guettent les traces
    au matin en dédicace
    Christine

    RépondreSupprimer
  3. à la page exigeant
    errare huma.....
    Christine

    RépondreSupprimer
  4. la marée est fluctuante
    le mouvement, immuable

    RépondreSupprimer
  5. lunaire, très lunaire
    Christine

    RépondreSupprimer