Les
enfants qui n'étaient pas les siens ont quitté le foyer qui n'en
était pas un. Ils étaient entrés sans frapper sans demander
l'accueil. La moitié encore des menottes plus que des mains les
autres déjà les poings aux poignets. Ils étaient entrés enfants
bouilles rondes et bruyantes. Chacun sa propre paire de menottes les
ongles plus ou moins sales le teint plus ou moins rose.
Ils se
sont étirés puis se sont tirés sans restes demander, en reste
quelques-uns qui ne vont pas tarder, qui retardent gentillement,
galamment, un seul et dernier indu au maître. Ils sont arrivés
enfants si peu vierges, déjà emplis, pleins pendant que beaucoup
les montrer vides, les accusant de quelque chose de moins en même
temps que d'autres choses de plus.
Ils
ont ou pas appris les leçons et s'appliquent d'eux-mêmes à la
leçon. Ils contournent chantournent déroulent déploient leur
immuable et il va rester sous le pont. L'eau courre à travers ses
rus. Ça n'était qu'un passage tapageur du couloir à la salle à
s'essayer de passer à travers la chaise qui mieux les connaît
qu'ils connaissent le mieux en même temps qu'ils la haïraient.
Ils
vont devenir un écho au dos de la porte en formica de l'armoire.
Bien alignés sur les trois photos qui le conservera. Si elle
pouvait parler mais sans dire elle raconte. Ils étaient près prêts
de ne pas l'être. Nous avions fini avec la Grande Guerre ils se
préparaient à la leur, leur vraie. l'heure. de partir vers eux.
D'autres
arrivent on entend les pas ils sont à deux mois on entend. Et avant
tout plier il faut tout plier déplacer déplier le nouveau moule à
cul pour laisser mieux les crânes grandir. Avec les anciens bras,
ceux qui saluent. Orchestrer pour le nouveau chœur. Avec leur
nouveaux bruits leurs nouveaux pas leurs nouvelles voix. Et ses cris
sourds.
Les
enfants qui n'étaient pas les siens ont quitté le foyer qui n'en
était pas un. Trop grands pour le cerceau ils partent à d'autres cercles. D'autres arrivent on entend les pas. Les enfants sont
partis qui n'ont pas dit au revoir. Les mains pleines les casiers sont vides. Les enfants sont partis qui
diront bonjour d'autre fois. Les enfants sont partis ça n'en était plus. Au revoir à vous.