Il est aussi vain d'idéaliser les racines que d'aduler les avancées. Il est nécessaire de comprendre l'essence, car rester à la surface n'empêche pas de toucher le fond.
lire les veines de l'arbre et user de la transparence de l'eau flotter en surface attirée par le fond laisser le courant faire son œuvre définitivement Christine
et parfois, user de la rame se ramener au rivage goûter une fraîcheur l'ombre filtrée des feuilles laisser le courant faire son œuvre en préservant les berges et éviter l'envasement enfin passer de l'eau à la sève de la sève à la lèvre
vouloir les garder vivantes n'est pas les idéaliser, besoin d'ancrage surement... pourquoi vouloir changer l'éclairage s'il tamise juste ce qu'il faut de notre vie, besoin de lueur en phare toujours Christine
J'en suis d'accord, c'est l'excès avec lequel on peut s'y accrocher, le "c'était mieux avant" inconditionnel et absolu, avec lequel j'ai plus de difficulté... Exemples primitifs de dire que l'époque coloniale était une belle époque pour la France, que la cité de ... est meilleure que sa voisine, ... Et ainsi s'enfermer dans le passé... Par contre, connaître quelques jalons, avoir des racines, points d'ancrage, savoir d'où l'on vient pour continuer à voir à peu près où on va, la lueur du phare, est important.
au limon se décomposer aux jeux de l'autre composer le séducteur tente c'est nature et sans commandeur définitif amant des lumières, en pèlerin grimper aux arbres courir au courant et s'effriter sur les routes
et n'écouter que le vent le cri de l'oiseau jamais vain le tronc est tortueux derrière la dune le sentier sableux garde trace du pas indéfiniment Christine
lire les veines de l'arbre
RépondreSupprimeret
user de la transparence de l'eau
flotter en surface attirée par le fond
laisser le courant faire son œuvre
définitivement
Christine
et parfois, user de la rame
RépondreSupprimerse ramener au rivage
goûter une fraîcheur
l'ombre filtrée des feuilles
laisser le courant faire son œuvre
en préservant les berges
et éviter l'envasement
enfin passer de l'eau à la sève
de la sève à la lèvre
se noyer, sans couler
Le définitif ment...
RépondreSupprimerd'où, ne pas idéaliser les racines, le passé est subjectif, mirifique, plus il s'éloigne, plus les vues, l'éclairage en changent... Esprit critique !
Supprimervouloir les garder vivantes n'est pas les idéaliser, besoin d'ancrage surement...
Supprimerpourquoi vouloir changer l'éclairage s'il tamise juste ce qu'il faut de notre vie, besoin de lueur en phare toujours
Christine
J'en suis d'accord, c'est l'excès avec lequel on peut s'y accrocher, le "c'était mieux avant" inconditionnel et absolu, avec lequel j'ai plus de difficulté... Exemples primitifs de dire que l'époque coloniale était une belle époque pour la France, que la cité de ... est meilleure que sa voisine, ... Et ainsi s'enfermer dans le passé... Par contre, connaître quelques jalons, avoir des racines, points d'ancrage, savoir d'où l'on vient pour continuer à voir à peu près où on va, la lueur du phare, est important.
Supprimerles berges sont friables
RépondreSupprimerl'envasement séduisant
au limon apaisant
et fertile
...
en définitif amant
Christine
au limon se décomposer
RépondreSupprimeraux jeux de l'autre composer
le séducteur tente
c'est nature
et sans commandeur
définitif amant
des lumières, en pèlerin
grimper aux arbres
courir au courant
et s'effriter sur les routes
et n'écouter que le vent
Supprimerle cri de l'oiseau
jamais vain
le tronc est tortueux derrière la dune
le sentier sableux garde trace du pas
indéfiniment
Christine
et jamais
Supprimervraiment
définissable,
tout juste
sensitivement
indéfiniment
...