C'est une corrida perdue qui se joue. Le drap est blanc, entrainant ses derniers élans. Il se secoue dans une fureur froide, essaie de tempérer ces longs égards de vie qui le défient, à perte. De plus en plus dru, le rideau s'abaisse dans un son vibrant et sourd, pour s'évanouir sur le sol. De plus en plus crue, l'atmosphère porte ce combat, pour donner gageure au spectateur. Ce sera la robe luisante, lustrée des flocons, qui sortira de la boue grandit, cornes dressées. Ce seront les bourgeons, debout, qui sailliront de terre. Acculé, le toréador blanc tremble en dernière danse sa vigueur terrifiée devant cet œil, cet œil si blanc et si vivant. Le sabot s'est déjà posé sur ce pas dégelé, passé. Ce réveil tardif, mauvais, n'y pourra rien changer. Vient tantôt le temps du labour.
que de combats perdus d'avance !
RépondreSupprimerà la marche du temps, aux heures qui coulent,
le bras s'agite désespérément
la roue tourne dans le vide, patine
combats en l'armes givrées, fatales...
Christine
fatale jalouse
RépondreSupprimerde la vie qui
s'ébroue, vaine
elle lance
sa platine
désapprouvée
ses larmes
tardives, hâtives
sur son temps
trépassé
rendre au nord
une réputation
outrepassée
garder du Sud
RépondreSupprimerses rayons à darder
patiner au soleil
les chaleureuses plaintes
aux veines dilatées
en vaines alarmes
Christine
du moins ses aspects
RépondreSupprimerson idée, inversés ici
le silence dilaté
assourdissant les veines
chaudes et la parcimonie
des rayons extérieurs
trouver ailleurs
les patins où glisser
le confort du corps