Jusqu'où portent les mots, jamais bien loin
D'où partent les mots, jamais de très loin
Dedans, derrière, d'avant soi, à l'avant
Combien seront les mots
toujours moins que de maux et vaux
Pour d'instants, ils disent, ils se disent
et nous sommes là, et c'est certain
et toi aussi tu repousses et tu dis
nous dis nous sommes aussi
chaque jour tu te dis et qu'importe
N'importe à en pousser la porte
du moment que tu nous portes
et quand bien même si tu nous tues
tu porteras le silence
et nous hourderons, dix ans
encore s'il faut un retour
Tu porteras ces mondes
les dedans les dehors les unissons
Alors d'instants, réguliers
en métronomes nous sortons
portons partons d'ailleurs en ailleurs
vides, vidés, videurs plein pleinement
en plaine en phrases emphase aussi
et assurons, tu es là et sans même théâtre
tu apprends la danse...
les mots sur la portée
RépondreSupprimeremportés au vent
quelle importance
en tic en tac
de la pendule
chaque seconde
ceint le silence
aux maux durs
les notes sur la ligne
reportées à la page
sans importance
en tac en tic
du métronome
chaque battement
ceint le silence
au tempo rude
...
Musique et braver le silence
Christine
inspiré le souffle
RépondreSupprimeraspirés la note et le mot
braver le silence
bavarder du silence
en toc ?
et braver le néant
Inspirée !
allusion finale du Motronome au théâtre magique, création de Hesse.
au loup qui rôde, en double inspiré,
RépondreSupprimeril sort toujours quelque chose du néant
ne serait-ce qu'une note venue du passé
Christine
Il sort ou ressort
RépondreSupprimerpeut-être d'essors
il sort mieux
que repousse
sans plus d'échéances
que de notes passées
et de gammes futures
Bien vu pour la référence !