C'est le jour, c'est la saison, les portes s'ouvrent, comme les pores. Chacun se retrouvent dehors et cherchent et picorent. Les poules grattent le sol, gloussant sous le pavane des coqs, la poitrine cherchant à rattraper le menton. Les dindes parées déambulent groupées. Les poulets circonspects surveillent l'ensemble. De temps à autre, sur une réserve fière, le paon roule ses états sous les regards dédaigneux de cet état. Tout là haut, survolant la mascarade, quelques canards sauvages passent dessus sans s'émouvoir plus avant. Bientôt poussins se joindront au tableau, ainsi que piaillement. Puis le fermier n'aura que choix pour assouvir rôtis et ripailles.
C'est le jour, c'est la saison, les portes s'ouvrent, la basse-cour s'ébouriffe, s'exalte et exulte.
Des vues
http://www.myspace.com/lapetiteoiequinevoulaitpasmarcheraupas/music/songs/la-marche-de-zita-15733697
RépondreSupprimerà se voler dans les plumes
(exploitation pédagogique sur demande)
Christine
:-)
RépondreSupprimerje ne suis pas sur qu'à 16 ans, ça fasse le même effet qu'à 6...
à se faire déplumer !
rebelle, l'oie blanche!
RépondreSupprimerChristine