les marées roulent
déroulent le suspens
promesses d'inachevé
contre ses mers arrêtées
où viennent se buter
l'abandon des questions
le tranchant exclamé
ainsi qu'un regard
elles arrivent délasser
la ride en sable
la ride des âges
l'aride sage
portant en ses yeux
les obscurités et les blonds
du nacre et de l'opale
rien n'y finit
La marée
Être
RépondreSupprimermouette rieuse
se moquant du courant
se jouant du vent et de l'écume.
Avoir
du courlis la fébrilité
la trace éphémère
au sable, à la vague.
Oiseaux de mers douces amères
becs fiévreux en quête
d'obscures nourritures iodées,
inoubliables cris
accents aigus
à flanc de dune.
Christine
si légères et blanches
RépondreSupprimertaiseuses dans les terres
pourtant charognardes
des traces humaines
prenant à la grève
l'abandon des ripailles
pour lesquelles elles piaillent
rendant à la grève
sa promenade, ses rêves
becs contre couteaux
pleureuses accueillant
le retour des chaluts
et les marins revenus
à l'image des marées
douceurs amères
elles portent lumières
et ombres en ailes
marquant leur empreinte
même éphémère,
ride insignifiante,
insouciante