On en cause. Elle nous
cause. Elle est cosse. Cette image de l'équilibre que chacun cherche
revient souvent, en même temps que ces bascules qu'on vit tous à
des moments donnés, peu souvent volontairement. Il n'est pas
toujours question de choix, on peut peser de tout son poids d'un côté
de la balance, le mouvement fait que l'on choit, échoue de l'autre
côté. Parfois même l'équilibre réside dans ce mouvement de
bascule qu'il faut conserver, au risque de rester coincer à l'un des
côtés, sachant finalement que ni l'un ni l'autre n'est le meilleur
ou le mauvais. Savoir tenir le rythme. Il n'est pas toujours question
de choix, et un peu plus que de la nécessité. Ce mouvement
constitue aussi parfois un refuge, un sur-place salutaire. Il advient
alors qu'il faille savoir quand relâcher. Basculer sans les mains.
Et la part du vertige. On en cause et ça revient comme ça se barre.
On barre comme ça vient. L'équilibre, ce ne serait que donner de
l'illusion à son vertige.