De voix claire, de notes en trident, tu emplis l'impalpable. Tu remplis l'air de l'ordonnance désaccordée de tes gestes. D'abord tu tiens, puis tu appris à gratter, fouiller, taper. A présent, tu apprends la caresse. Jusqu'à ton parfum parfois controversé, qui s'étend, s'étire, sentant l' affairement de ton expansion. Tu prends place, une contagion continue, considérable. Tu prends de la place, insigne et signifiante, m'accule aux recoins, mais ouvre les angles. Me hisse modique à me contenter de cette posture, me hisse immense et tutélaire sous ton ombre grimpante.
Jusqu'au jour où tu me lâcheras la main, me délaisseras ta voix qui aura perdue de son strident. Où tu me laisseras écrasé et vaste me cogner dans ce nouveau vide libéré. Et nous sourirons.
Des vues
en profiter, intensément, pleinement, en emmagasiner pour plus tard, pour l'après
RépondreSupprimerne rien oublier tout en gardant l'essentiel, ce brin de vie qui palpite là devant les yeux ravis
Christine
garder en fiole vague et impalpable cette essence précise et précieuse
RépondreSupprimergoûter, boire, mordre, humer, s'imprégner jusqu'à en avoir les yeux débordés...