Écrivons nos rides dans le sable,
Nous recommencerons demain
Jusqu'à ce que nos doigts soient trop fins.
Épouvantail de vent et de paille, j'égare les mouettes et écarte le monde. Je n'invite que le rêve et n'invente que la rive où étendre nos châteaux espagnols. Après la marée, ensemble amarrés, nous referons les rondes tours de sable. Patiemment attendant la prochaine montée, nous creuserons, raconte, le feras-tu, nos sillons.
Écrivons nos rides dans le sable,
Nous recommencerons demain
Jusqu'à ce que nos doigts soient trop fins.
Époumoné des gens et des failles, je garde les mouettes et regarde l'immonde. Je ne vends que la rive et n'évente que le rêve où étendre nos châteaux de sable. Face aux marées, je n'aurai à t'offrir que des grains et de la poussière. Sciemment, pas à pas, attendant la prochaine montée, nous creuserons, compte, le feras-tu, nos chemins.
Écrivons nos rides dans le sable,
Nous recommencerons demain
Jusqu'à ce que nos doigts soient trop fins.
En lieu de bouquets de nerfs, des bouquets d'oyats et de sel, nous garnirons de lumière nos yeux et nos mains. Si sur la crête des dunes, nous trébuchons d'autre part, aux creux des versants, j'irai peut-être plus loin repriser mes draps, et au bras de mer jeté, au-delà des brises lames, je te tendrai la voile.
Écrivons nos rides dans le sable,
Nous recommencerons sans fin
Jusqu'à ce que nos doigts soient trop fins.
Conte, le feras-tu, tenir sans retenue ni retenir l'amarre de l'épouvantail des écumes ?
La marée
Amarrés à la dune, sable trop fin, aujourd'hui et demain,
RépondreSupprimerEn bute aux marées qui l'érodent sans fin,
les doigts gourds,aveugles et sourds aux vaines sépultures,
graveront sans trêve, en crêtes, rides et gerçures.
du regard aveuglé
des doigts trop fins
des bouches creuses
sortiront, enfin,
du fond de nos jours et de nos nuits
fantômes d'écume
pour toujours
en nous
retenus
Christine
en butte, (erreur de frappe, toutes mes excuses)
RépondreSupprimerChristine
Regard à la hune, sable trop fin, aujourd'hui et demain,
RépondreSupprimerEn lutte aux marées qui l'érodent sans fin,
les doigts gourds,aveugles et sourds aux vains souvenirs,
graviront sans trêve, en crêtes, rides et gerçures.
du regard dévoilé
des doigts sans fins
des bouches pleines
sortiront, enfin,
du fond de nos jours et de nos nuits
fantômes d'écume
pour toujours
en nous
dé-tenus
(Contre-pieds un peu facile, à la fois opposé et poursuite, complément. Deux visions, deux vécus, deux similarités, en fin de compte)
Supprimeren nuances grisées,
Supprimeren facettes
la réécriture a toujours du bon
Christine
en facettes oui,
RépondreSupprimerles lever vers
le ponant et
les lames miroitantes
bras tendus,
levés