C'est à l'heure où il ne reste que l'espace d'un coup d'aile, que la paupière du ciel regarde. Et dans ce regard, elle empreinte à ta peau son grain. Celui de lorsque tu es heureuse. Alors ce regard brûle fugace, il faut s'en saisir. Vite, très vite, il se fait diaphane, diffus, et se perd dans la cendre. Si dès lors le soir est seul, c'est là que se retrouve cette braise éphémère, que j'aime à tenir dans les yeux.
Brève, Quotidien
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