Le conditionnement est un condiment. Si l'assaisonnement ne sied pas ou plus au goût, il faut travailler encore à une nouvelle accommodation. Passer sa vie à s'enrichir de nouveaux condiments développe le goût, sans pour autant permettre le changement de condition.
On s'accommode d'une condition, mais on se complait d'un conditionnement.
Bien obligé de se contenter de sa condition (l'humaine condition du sage bordelais) mais être conditionné, jamais !
RépondreSupprimerNous sommes bien d'accord !
RépondreSupprimerle conditionnement des épices est chose délicate,
RépondreSupprimernécessite broyage et tamisage
parfait pesage
et ensachage
...
leur usage, quant à lui,
est du domaine de l'art
Christine
à l'occasion, import, et torréfaction.
RépondreSupprimerparfois, revenir aux fondamentaux...
art affiné avec faim jusqu'à la fin.
d'ailleurs, deux épices, demain, sans conditions, ni conditionnement...
RépondreSupprimeroh, je dois avouer. Mais ces choses sont complexes.
RépondreSupprimerVous passez donc encore par ici ;-)
SupprimerCes choses émergent de nous avec une lente maturation, je ne suis pas sur qu'une vie suffise à en faire le tour. Nous pouvons même passer parfois cette vie avec l'arrière-goût de sel ou d'amer sur le palais...