Si ils vont et viennent, les roues avancent comme les rires sous les arbres. Et d'est en ouest et d'autres tendres temps, ils balanceront encore complices leurs rires légers ou graves sous les arbres, comme du temps où il était bambin, où elle était jeune, où ils étaient enfants. Là il n'existe que ce rire et le rire de l'autre, et l'importance de ce rire. Peu importe les badauds, les gens satellites, la rumeur extérieure, rien n'existe d'autre que le prix de ce rire. La dépense n'a prime devant cette éternité volée.
Les roues avancent, entrainées par le balancement des arbres, leurs pleurs roux et leur réminiscence florissante, entrainées par ces instants dont les traces invisibles restent offertes, palpables.
Les roues avancent, entrainées par le balancement des arbres, leurs pleurs roux et leur réminiscence florissante, entrainées par ces instants dont les traces invisibles restent offertes, palpables.
Des vues
un rire, un regard, une odeur...
RépondreSupprimerphoto volée au passé imprimée en fond de l’œil
du noir & blanc en fond de porte-feuille,
sensible, à vif
Christine
fugacité éternelle
RépondreSupprimerimpression neuronale
sur toile de souvenance
que l'évocation ravive
sur la fleur de la peau
;-)
couleur sépia au creux de la vague ;)
RépondreSupprimerChristine
(je ris déjà)
RépondreSupprimeresprit de contradiction oblige :
elle était en sépia, je l'ai repassée
(-ée, si je ne m'abuse...)
en noir et blanc
à croire que vous lisez
dans le fatras de ma besace numérique !
;-)
j'écris juste un peu, si peu, pour apprendre à lire
RépondreSupprimer-crédo pédagogique quotidien-
(bien repassée, lissée même )
Christine
écrire pour apprendre à écrire...
RépondreSupprimerc'est bien cela aussi, ce rythme quotidien
il en ressortira peut-être quelque chose de bien...