D'abord quiet comme une aube. Son horizon embrumé renvoie des rayons vifs là où il voit, dans une lande encore pastelle. Un gazouillis vient tailler sporadiquement cette campagne. Puis un peu léger, en brise, puis affirmé, en rafales, un vent vient hacher la sérénité. Il vient taper le tambour, réclame sa pitance dans une accentuation exigeante. Lorqu’il dévore enfin, l'horizon avale la mixture de sa composition. Et fripon et satisfait, joue sa culpabilité sur la balance de son illumination tendre.
et vient l’heure de la moisson
RépondreSupprimerla même histoire recommence
crois-tu pouvoir la changer ?
flâner dans les champs ?
comme le pin qui obsède
le bateau qui sombre
le jour suinte, s’enracine
au cerveau
Les moissons, comme les blés reprennent leur danse
RépondreSupprimercomme le temps des pleurs des arbres
et les cristaux des nues congelés
les temps suintent et s'absorbent
toujours avancer vers la ligne...
… partir puisque le vent se lève
RépondreSupprimerprendre avec soi l’enfant du jour
lui apprendre
le nom des bateaux en partance
des lieux mystérieux, des fleuves,
des mers et des rivages
tenir ferme sa main
lumière naissante
tant que les jours se lèvent, tout recommence, à sa manière
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