Dans la course pour voir, se voir, d'aucun tend à s'emplir de ce qui le touche. Lorsqu'il n'y parvient pas, alors naît l'ennui. Un autre parfois enrichit cette course, et lorsqu'il le fait d'avec ce qui le touche lui mais pas soi, alors naît l'ennui. La course est une peinture perpétuelle. L'ennui naît dans l’œil.
- cherche images à crever les yeux -
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RépondreSupprimerl’ennui peut ne pas être ,
RépondreSupprimerla lassitude peut y avoir à faire
et la fatigue aussi
de chercher ailleurs ce que l’on ne trouvera jamais en soi
à quoi sert-il de courir
si c’est pour toujours revenir
là où l’on se trouvait dès le départ
…
aucune image ne crèvera les yeux
la sienne ?
De trop d'ennui, trop de nuits émergent la lassitude.
RépondreSupprimerEt le corps et les yeux procèdent du mouvement, sinon, l'on s'enlise, s'envase. Et même lentement nous accompagnons le geste.
Revenu, identique et différent tout de même, le point de départ n'est-il pas alors l'arrivée ?
Il y a tant d'images à crever les yeux... (faut-il vraiment lister ?)
http://youtu.be/F7qpUGOaopw
Supprimer:) il y a donc bien des images qui crèvent les yeux...
RépondreSupprimerArrivée fatiguée
RépondreSupprimerPeut-être est-ce ici que l'on continue de creuser, encore et encore, pour s'y reposer, au trou bien profond.
Préférer un trou plutôt qu'un château de sable.
arrivé au bout, ennuierai-je ? En ce cas, me le dire, je m'en irai m'enterrer à nouveau. Creuser, creuser des feuilles blanches d'agitations d'encre, reposer le mot fatigué sur un grain, ailleurs.
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