Je pense souvent à ces instants. Ceux où tout bascule. Le passage d'un instant à un autre, irrémédiable. Ce passage d'où il n'est plus possible de revenir en arrière. Il invoque un déchirement, entre le corps, l'intérieur et le temps. La charnière entre deux points, fugace et marquée, grinçante, huilée.
Je pense souvent à ces instants, puis, après d'autres, peux me dire, me dis, c'est bien.
en seuil
RépondreSupprimerde la lumière à l’ombre
de l’ombre à la lumière
…
ne pas savoir si on a gagné ou perdu ce peu
si on a laissé passer ce quelque chose
si la flamme va s’éteindre ou se rallumer
…
peur surtout de ne plus se souvenir
- s'éclairer du gyrophare perpétuel
RépondreSupprimerpatienter, attendre jusqu'aux après
pour en prendre le recul des ombres,
jamais question d'oublier, occulter,
prendre le gain dans la perte, perdre
toujours en quelque sorte et son inverse,
mis à part le souvenir, mis à part -
Où avez-vous prise cette photo ? Elle me marque beaucoup. On dirait une des fenêtre de notre grange, dans les pyrénées... Je crois d'ailleurs, que c'est ma préférée. C'est vraiment beau...
RépondreSupprimerContent que vous appréciez. C'est un détail d'une façade de maison, Place Sainte-Anne, à Rennes.
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