Entre chien et loup, avant l'orage, au jardin, le foie a retrouvé le goût estompé de la Karmeliet. Entre le chien et le chat-huant, les mains pleines des blondes, le vent décharge l'air de l'averse à venir. Mais n'efface pas son parfum qui la trahit. La bouche a retrouvé le premier goût de la Karmeliet.
Tout est calme.
Le goût d’attendre le vent bref
RépondreSupprimeravant la bourrasque
L’amertume qui ne veut passer
au jour consumé
reste en fond de bouche
jusqu’au sein profond
plein d’odeurs à suffoquer
Entre chien et loup
RépondreSupprimeron est toujours partagé
entre l'ivresse et l'amertume
de la boisson, il y a toujours
en fond de bouche, un reste
à gargariser, à ressasser
parfois à savourer, retourner
parfois à avaler, recracher
au jour consumé, à celui à venir.
Tout est calme, d'avant l'orage,
tout est calme, d'après l'orage.
Tout est bien.