Celui qui porte
la bataille sous son chapeau ne le quitte que rarement. Il voit les couleurs du monde par le mélange de sa palette. Il prend le monde et sa beauté à travers un objectif, car il connait derrière le glacé sa misère et sa rudesse. Il sait faire chatoyer les clairs et les obscurs, rendre lumineux les ternes et les gris. Sur le tableau dérisoire de son visage, il cache la touche de révolte qui le travaille, et œuvre en art pour colorer son monde. Il a porté le trop plein et conquiert le débordement, le goûte comme à ses vingt ans, pigmenté de l'expérience du presque sage.
Ainsi, il voit comme il peint et vit comme il peine, il compose le rire, et s'il donne peut-être à sourire, à connaître, il fait grandir.
Ma reconnaissance et mes amitiés au peintre et ami Joël Verkempinck
titre du tableau à venir...
RépondreSupprimer...il dit en son cahier d’étude
RépondreSupprimernouveaux paysages
la femme et sa peau
le trait et son grain
tableau en fond de salle
corps peints, visages
visions froissées
bouche bleu sourire
et
dans un coin
la cendre, la vie
collées au pinceau
tombées à terre
Les mots sont peinturés et la toile un cahier
RépondreSupprimerPour chercher derrière le regard d'une femme,
une parcelle
une vie
une humanité.
Merci pour ce commentaire de mai
Joel
la ballade était belle par chez vous au matin
RépondreSupprimermerci à la Marée de nous y entraîner