jeudi 10 mai 2012

Du sens des chants I

Le chant de l'aube qui se laisse entendre n'a rien à voir avec le chant du soir.
De même l'odeur du chant de l'aube ne se goûte de la même manière que le chant du soir.
Et chacun de ces chants touche indifféremment de différentes manières selon le jour.

 

4 commentaires:

  1. Le vent
    perd son chant
    au couchant sur la dune
    du jour nouveau ressort
    cantates et roulades
    à gonfler les
    voilures

    http://youtu.be/hyoamhB9ivA
    toute la délicatesse de Christophe Coin

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  2. c'est que le vent a mené campagne, s'est promené, s'est perdu dans les terres touchées au soir de sa respiration à l'iode effacée. Il laisse place au matin au souffle des oiseaux, se réveiller au large, reprendre sa ronde, légère ou sévère.

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  3. c’est que la terre a prêté serment au vent de toujours au soir accompagner l’onde pure à l’embouchure. Chaque matin, serein, le souffle iodé sort du lit gracieux, déploie ses ors pour toucher l’âme de sa terre.

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  4. et l'oiseau au matin pépie l'or du soleil
    et l'oiseau au soir incline son déclin
    et fait place à plus petit, croassement de marais
    et fait place à plus grand, ululement de l'ombre

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