Le chant de l'aube qui se laisse entendre n'a rien à voir avec le chant du soir.
De même l'odeur du chant de l'aube ne se goûte de la même manière que le chant du soir.
Et chacun de ces chants touche indifféremment de différentes manières selon le jour.
De même l'odeur du chant de l'aube ne se goûte de la même manière que le chant du soir.
Et chacun de ces chants touche indifféremment de différentes manières selon le jour.
Le vent
RépondreSupprimerperd son chant
au couchant sur la dune
du jour nouveau ressort
cantates et roulades
à gonfler les
voilures
http://youtu.be/hyoamhB9ivA
toute la délicatesse de Christophe Coin
c'est que le vent a mené campagne, s'est promené, s'est perdu dans les terres touchées au soir de sa respiration à l'iode effacée. Il laisse place au matin au souffle des oiseaux, se réveiller au large, reprendre sa ronde, légère ou sévère.
RépondreSupprimerc’est que la terre a prêté serment au vent de toujours au soir accompagner l’onde pure à l’embouchure. Chaque matin, serein, le souffle iodé sort du lit gracieux, déploie ses ors pour toucher l’âme de sa terre.
RépondreSupprimeret l'oiseau au matin pépie l'or du soleil
RépondreSupprimeret l'oiseau au soir incline son déclin
et fait place à plus petit, croassement de marais
et fait place à plus grand, ululement de l'ombre