lundi 14 mai 2012

De la cueillette : Des peintures perpétuelles

Dans la course pour voir, se voir, d'aucun tend à s'emplir de ce qui le touche. Lorsqu'il n'y parvient pas, alors naît l'ennui. Un autre parfois enrichit cette course, et lorsqu'il le fait d'avec ce qui le touche lui mais pas soi, alors naît l'ennui. La course est une peinture perpétuelle. L'ennui naît dans l’œil.


- cherche images à crever les yeux -

7 commentaires:

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  2. l’ennui peut ne pas être ,
    la lassitude peut y avoir à faire
    et la fatigue aussi
    de chercher ailleurs ce que l’on ne trouvera jamais en soi
    à quoi sert-il de courir
    si c’est pour toujours revenir
    là où l’on se trouvait dès le départ

    aucune image ne crèvera les yeux
    la sienne ?

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  3. De trop d'ennui, trop de nuits émergent la lassitude.
    Et le corps et les yeux procèdent du mouvement, sinon, l'on s'enlise, s'envase. Et même lentement nous accompagnons le geste.
    Revenu, identique et différent tout de même, le point de départ n'est-il pas alors l'arrivée ?

    Il y a tant d'images à crever les yeux... (faut-il vraiment lister ?)

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  4. :) il y a donc bien des images qui crèvent les yeux...

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  5. Arrivée fatiguée
    Peut-être est-ce ici que l'on continue de creuser, encore et encore, pour s'y reposer, au trou bien profond.

    Préférer un trou plutôt qu'un château de sable.

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  6. arrivé au bout, ennuierai-je ? En ce cas, me le dire, je m'en irai m'enterrer à nouveau. Creuser, creuser des feuilles blanches d'agitations d'encre, reposer le mot fatigué sur un grain, ailleurs.

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