Régiment blanc
sur le blanc sale
des cieux cernés
quarantaine en paire
d'ailes atones
droites circulaires
tornade lente
suivant le rouleau
vertical et chaud
du courant aérien
perdue lointaine
fusion indolente
dans le plafond
vers les mers reposées
labours engourdis
fusion indolente
qui éclaira l’œil
en plein jour
l'oiseau marin a besoin de poser la vague
RépondreSupprimerfatigué de hisser sa carcasse au courant ascendant
las
il rêve de mers chaudes, de couleurs chatoyantes
en caresse de plume, en lumière au fond de l'oeil
Christine
il reste si silencieux dans les terres
RépondreSupprimerexilé malheureux dessus ces dunes noires
dessus la houille sévère qui tâche son plumage
au matin parfois
RépondreSupprimerla brise souffle marine
invite les notes iodées
à l'accompagner
en terre âpre
Christine
et le nez en l'air
RépondreSupprimerje cherche cette iode
invoquée lointaine
par ces immigrés
dont j'envie la liberté
liberté trompeuse
RépondreSupprimerl'aile frôle la vague
cherche le courant
ne trouve que viles transcendances
Christine
y trouve pitance
RépondreSupprimerretrouve l'accent
lisse le sel
déploie ses ailes
penche son escale
tente son grave
et reste léger
sous son masque
- mouette rieuse -
fou de corps mourant
RépondreSupprimerfou de bas sens
fou masqué
ignorant le grave
en envol léger
accompagne la mouette moqueuse
goûte à son sel
Et met aux pieds
Supprimerde cette vie noire et blanche
les couleurs qu'elle n'a pas
pas prêts encore tous deux
au sacrifice du pélican
les oiseaux ont toujours
Supprimerdes accents différents
des cris en échos
en faux semblants
en couleurs hérissées
aucun plan de vol
seul leur importe
la liberté
le regard horizon
Christine
oups ....Christine
RépondreSupprimer?
Supprimer? oublié de signer ,désolée
RépondreSupprimerChristine
et les fausses
RépondreSupprimerpromesses
qu'ils nous font
de ces horizons
que nous ne connaitrons
qu'en suggestion...
chaque vol en ellipse
RépondreSupprimermérite un regard
suggère à l'oiseau
des horizons nouveaux
l'oiseau de mer
n'a d'attache qu'à la dune
à la vague inattendue
Christine
et porte jusque dans sa fiente
RépondreSupprimerla graine de l'oyat, l'inattendu
jusqu'en terre inconnu
horizon d'attente.