Enfants fiers affranchis des pères,
magnifiés des ministères,
sujets à l'arme et la larme
nous sourions édentés au destin
qu'on passe de gain, de vain,
et d'hypocras et d'alarme.
Ainsi princes méhaignés,
l'abnégation de notre plaie
est la grandeur de notre épée.
Qu'en reste-t-il des neiges pédagogiques d'antan ,
RépondreSupprimerqu'en restera-t-il après tout ce boucan,
des coups d'épée dans l'eau
bateau
à la dérive
paroles abusives
tout est-il vain ?
faut-il crier à l'assassin ?
je
en fière partisane du service public
je
en résistante de l'école laïque
Christine
Une Histoire comme une histoire,
RépondreSupprimercomme le reste des histoires...
Ces terres ne sont pas encore
assez gaste pour renaître.
Résistance en longueur,
résistance en labeurs.
Temps encore
Tant encore...
- c'était à la base plus généraliste que centré sur le monde scolaire, mais c'est vrai que cela s'y tient aussi. Faire preuve d'abnégation (oh, prêtez-moi la force...) pour tenter de remplir sa ''mission''. Un coup de fatigue ? -
actualité oblige, pouvais pas passer outre...
RépondreSupprimerdésolée
coup de mou c'est sûr
sans rancune ...
Christine
Actualité ?
RépondreSupprimer(j'appartiens à mon époque, mais pas encore suffisamment pour suivre les infos...)
Peu importe le coup de mou, pas de rancune à avoir, ni compassion, ni pitié, mais sympathie, car nous ne sommes qu'une vague qui s'échoue sur la grève plus ou moins heureusement...
Vous avez déjà démontré avoir le fil de l'épée bien affûté aux bons côtés, pour se permettre parfois de s'émousser... ;-)
sorry, seule dans une école entièrement en grève
RépondreSupprimerchacun sa forme de résistance
cultivez bien la vôtre...
Christine
Nécessité de cultiver son jardin
RépondreSupprimercultiver ses branches
contre les épines dedans, dehors
pour poser les planches
où peut-être plus tard enseigner
encore...
Bon courage !