l'enfance comme un fer de lance, dit qu'il n'en veut pas. Pourtant, ils représentent son pain, son rire, son attendri.
Sous ses allures de Pan, il rassemble autour de lui toute une bande d'adultes perdus mais pas paumés, prêts à jouer les apaches au premier chant du coq. Toute une bande de grands enfants qu'il parvient à essouffler.
Sous les masques qu'il adore et arbore, il dissimule l'importance de son humanité et joue la comédie comme un tragédien. C'est solennel, le rire. C'est sa tragédie, le rire.
Sous les masques qu'il adore et arbore, il dissimule l'importance de son humanité et joue la comédie comme un tragédien. C'est solennel, le rire. C'est sa tragédie, le rire.
Il ne prête pas son oreille, il te la donne, sans manquer de moquer bienveillant que tu portes alors trois oreilles. Puis il t'ouvrira la porte de cette façade qui cache un nombre insoupçonné de pièces magiques.
Mais là où il ne joue plus, paradoxalement, c'est sur scène. Il transporte l'autre dans ses cordes. C'est sérieux, la guitare. C'est sa maxime, la guitare.
Dans le fond, pour beaucoup, celui qui ne veut pas grandir, a peut-être le dévouement d'un frère, et qu'il le veuille ou non, a surtout la grandeur d'un père.
être frère et père
RépondreSupprimerne jamais oublier l'enfance,
lui laisser toute sa place
vivante, sensible
ultra sensible
Christine
Oui, sensible
RépondreSupprimermasqué d'éclats
enfance envahissante
parfois selon le cas
ainsi ce grand ami
en photo
RépondreSupprimernoir & blanc
hors du temps
faux semblant
sentiment
caché
en fond de sac
Christine
surtout quand le sac
RépondreSupprimersemble emprunter
à celui d'une Mary
partie avec
son parapluie !
la tête dans les nuages
RépondreSupprimerle regard perdu dans l'océan
le sac est lourd
le cœur en vadrouille
mais vite oublié
RépondreSupprimerPeter n'a pas de souvenirs
l'arrogance enfantine
sans la vanité adulte
de la mémoire
vers une nouvelle
aventure