vendredi 24 février 2012

Coccinelle

Cinq points rouges flottent dans la brume légère et rosée de la ville assoupie
cinq coccinelles suspendues, immobiles, sans ailes vibrantes
elles attendent le matin, elles luttent contre l'évanescence, été perdu
dans la douceur de l'hiver
observant le défilé rapides des lumières jaunes, blanches
elles disent, attention à la grue...

7 commentaires:

  1. l'oeil parfois retient des lumières
    qu'il voudrait captives
    la nuit le trompe
    la main souvent agrippe avidement l'autre
    qu'elle aimerait contenu
    le jour la floue
    Christine

    RépondreSupprimer
  2. et emporte pour lui
    ce qu'offrait la nuit
    comme une circulation
    coule en route sanguine
    dans le décor des cités
    au halo rognant l'obscur
    et les trous de ses murs

    RépondreSupprimer
  3. où s'insinue le murmure
    la fenêtre obscure
    la misère des corps
    la langueur des âmes
    et
    leurs espérances déçues
    en brumes grisonnantes
    Christine

    RépondreSupprimer
  4. dans une quiète
    indifférence
    derrière le
    rassurant sommeil
    des fenêtres
    aujourd'hui
    est un nouvel
    espoir

    RépondreSupprimer
  5. en veille
    en interpelle
    en émerveille
    chaque fenêtre
    en guillotine
    escamote
    l'espoir
    Christine

    RépondreSupprimer
  6. de concert avec chaque
    révolution
    circonvolution
    évolution
    le sang accompagne
    l'émeute
    pour le jour jeune
    hors les cadres
    électriques et pavés
    la sueur accompagne
    les meutes
    pour passer
    non à côté
    mais de l'autre côté

    RépondreSupprimer
  7. le sang palpite
    rythme le jour
    notes graves
    qu'accompagnent à la nuit
    la somptueuse offrande
    de tous les côte à côte
    Christine

    RépondreSupprimer