Je n'emprunte plus les chemins
Où le soir l'on s'était rejoint
Où le soir la lune fidèle
Venait nous apporter des ailes
Et s'employait en réverbère
La conscience pour tout cerbère
Les enfants se tiennent la main
Ils ont peur, ils oublient demain
Il manque une part de soi
Elle est trop mince la part
Qui me reste de toi
J'en emprunte de ces chemins
Où le jour au soir se rejoint
Où le soir la lune fidèle
Vient apporter sa ritournelle
Et s'emploie comme lampadaire
Dressée en conscience sévère
Les enfants recherchent des mains
Ils ont peur, ils voient à demain
Que peut-il manquer, à part soi ?
Elle est trop mince la part
Qui me reste de toi
sensible, le mot est sensible
RépondreSupprimerle chemin
ne pas le quitter de l'oeil
même si..
sa surface, son contour,
jamais le même,
suivant l'heure
la lumière ou la saison
va savoir
il en reste quelque chose
il en reste toujours quelque chose
même si ce n'est que du douloureux
Christine
Alors un autre chemin encore
RépondreSupprimeren dedans ou dehors
marqué du pas et de la canne
à emplir la besace
d'autres parts, autre part
souriant pugnace
aux douleurs, aux candeurs...