"Tu vois / il y a l'histoire de ce loup / qui se laisse apprivoiser / civiliser / Et puis il y a l'histoire de ce chien / qui retourne à l'état sauvage / qui se libère dans la forêt / et moi je préfère / la seconde histoire / même si ma vie / ressemble de plus en plus / à la première / ..."
Thomas Vinau, Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, 2011, p. 23
Et si l'oscillation entre ces deux histoires ne se marquait pas d'une façon définitive, ni temporairement inscrite de façon remarquable. Qu'il s'agissait d'un équilibrisme constant entre ces deux états où l'individu préserve la santé de son être et de ce qui l'entoure en sachant passer de l'un à l'autre selon que l'environnement, le tréfonds lui demandent. Marcher à pas de loup sur un fil, dessus un chenil. Des bras tendus dans l'effort continu, des bras tirés où l'équilibre demande parfois de s'écarteler.
Plus l'urgence de trancher pour le croc. Celle de se servir du croc, ou pas. Toujours malgré tout l'appel pressant, l'oppression. Et le soulagement aussi.
surtout
RépondreSupprimerle soulagement,
un peu, parfois
impossible de tenir l’écartèlement
désemparé
en perte d'équilibre
choisir ?
Christine
Adaptation
RépondreSupprimerde raison
d'instinct
funambule
de nature
danser
sur le fil
le rasoir
à la griffe