mercredi 29 février 2012

Les nuits jeunes

Je me souviens de la départementale qui circulait entre les champs
de ces phares éteints, les lignes blanches aveugles
de la lumière ronde de la lune, la fenêtre ouverte
Je me souviens de ce brise-lame, et la brise marine
du vertige grisant sur l'avancée dessus les rochers
le courant faible et le tonnerre de l'érosion en action
sans frémir et sans périr, sans frémir et sans agir
faisant parti, un

5 commentaires:

  1. j'ai souvenir de nuits sans lune
    en chemin creux entre les pins
    douceur de l'été
    tout bruit éteint
    cillement de l'oeil
    main indécise

    ombre retenue
    tête indécente
    inaltérable instant

    distorsion

    Christine

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  2. souvenir bien moins éventé
    bien plus, semble-t-il,
    partagé,incliné,
    en monde éteint, exhalé
    peut-être exalté...

    merci

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    1. les mots sont aux souvenirs
      ce qu'est le vent au tremblement de la feuille
      illusions
      perfusions de sentiments
      aimer les mondes éteints
      merci à vous
      Christine

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  3. http://www.youtube.com/watch?v=duj2q8f2iX4

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  4. Je me souviens des chants partagés,
    des sens tout autant sensés qu'insensés
    de leurs breuvages aux oreilles, au cœur.
    Je me souviens de ces endroits où je ne suis pas
    de ces pas qui résonnaient comme une symphonie,
    ce moineau perché que tu ne voyais jamais.
    Je me souviens de ces souffles, ces odeurs partagés,
    ces relents bretons dans tes cheveux,
    des éternités légères volées avec gravités.
    Je me souviens de cette falaise
    et du vent fort pour me retenir au bord,
    et du vertige, non pas de hauteur, mais de douleur.

    Merci pour ce partage, cher(e) anonyme, il ranime, non, ce serait éteint, il reteinte un tourbillon de la vie, de "je me souviens".
    Au plaisir.

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