Je me souviens de la départementale qui circulait entre les champs
de ces phares éteints, les lignes blanches aveugles
de la lumière ronde de la lune, la fenêtre ouverte
Je me souviens de ce brise-lame, et la brise marine
du vertige grisant sur l'avancée dessus les rochers
le courant faible et le tonnerre de l'érosion en action
sans frémir et sans périr, sans frémir et sans agir
faisant parti, un
j'ai souvenir de nuits sans lune
RépondreSupprimeren chemin creux entre les pins
douceur de l'été
tout bruit éteint
cillement de l'oeil
main indécise
ombre retenue
tête indécente
inaltérable instant
distorsion
Christine
souvenir bien moins éventé
RépondreSupprimerbien plus, semble-t-il,
partagé,incliné,
en monde éteint, exhalé
peut-être exalté...
merci
les mots sont aux souvenirs
Supprimerce qu'est le vent au tremblement de la feuille
illusions
perfusions de sentiments
aimer les mondes éteints
merci à vous
Christine
http://www.youtube.com/watch?v=duj2q8f2iX4
RépondreSupprimerJe me souviens des chants partagés,
RépondreSupprimerdes sens tout autant sensés qu'insensés
de leurs breuvages aux oreilles, au cœur.
Je me souviens de ces endroits où je ne suis pas
de ces pas qui résonnaient comme une symphonie,
ce moineau perché que tu ne voyais jamais.
Je me souviens de ces souffles, ces odeurs partagés,
ces relents bretons dans tes cheveux,
des éternités légères volées avec gravités.
Je me souviens de cette falaise
et du vent fort pour me retenir au bord,
et du vertige, non pas de hauteur, mais de douleur.
Merci pour ce partage, cher(e) anonyme, il ranime, non, ce serait éteint, il reteinte un tourbillon de la vie, de "je me souviens".
Au plaisir.