Lorsque la lumière ne donne plus qu'un trait
Et que les cabines révèlent leur stupeur,
Les goélands à quai se sont tous amarrés,
Arrimés aux rames chacun compte les heures.
Lorsque le sable enfin souligne ses dessins,
Les cabines rosées, posées peuvent expirer.
Les bâtiments à quai n'oublient pas leurs desseins,
Au firmament les mâts ne peuvent qu'aspirer.
Arrive avant la vague, la vague et la rafale,
La cavale affamée vogue vers le final
Tandis que des veines cent orages dévalent.
Arrive avant la vague, la vague qui avale.
Lorsque le silence s'embarrasse de sel,
Les cabines alignées perdent tout leur attrait.
Les bras nus rayonnent répandent leur appel
Les bras crus en rayon répondent à la marée.
Lorsque le phare arrache à vif la peau des brumes,
Les cabines parées effacent les vermeils,
Les bâtiments à quai s'accrochent à leur enclume.
Les bras vers la jetée s'atteignent les merveilles.
Arrive avant la vague, la vague et la rafale,
La cavale affamée vogue vers le final
Tandis que des veines cent orages dévalent.
Arrive avant la vague, la vague qui avale.
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