Tu ne peux pas piger, tu ne peux pas penser
Ce schéma de panser, ce triangle d'attaque,
Pas un joujou extra, car quand tout autour craque,
Ça ne fait pas boum, non, car quand tous autour huent,
Je n'ai à opposer qu'un silence engagé,
Un silence que très peu supporte d'écouter.
Souviens ! Nous sommes chiens, et bien plus, un bestiaire.
Afin de consoler, de combler nos lumières
Nous cherchons des images, de rapides pixels
Pour détourner nos yeux fatigués, infidèles,
Tous nous assourdissons le ciel de bips, de sons
Afin de n'entendre le vide du plafond.
Tu peux pas le piger, tout juste l'observer,
Cette capacité à tendre vers dehors,
A ne pas attendre d'être ainsi absorber
Par le monde et le nombre ainsi rejeter hors.
Sur la face lisse du silence engagé,
Les emprises glissent et te font enrager.
Souviens ! Nous sommes loups, et plus, une misère.
Afin de contourner nos vaines conditions
Nous cherchons des rivages et des fugues corsaires
Pour encore y croire et tromper la perdition.
Face à ton absence je ne peux qu'opposer
Le vide matériel du silence engagé.
Face à leur présence je ne peux qu'ériger
Le mur immatériel du silence enragé
Face à ton absence je ne peux qu'opposer
Le vide matériel du silence incliné.
penser à panser sa solitude
RépondreSupprimergarder au silence son épaisseur
jamais infidèle à soi
en conscience
maladive
penser user le corps
enfin
libérer la tête
Christine
envers la tempête
RépondreSupprimerl'interrogation
la charge et les décharges
droit, en droit
obstinément
arbre rompu
à l'effort
impromptu
et libre