pour se le dire,
faut des claques à l'encéphale
au petit matin, celui d'avant le soleil
boire comme du thé des Ragnaröks
crever de faim son nuage
se démonter du cave, en nigaud
cogner les notes de la portée
se décaler la pomme du poreux
se dépoter le plant, gratter les racines
pour se l'écrire,
faut monter à dos de Bucéphale
regarder de pair les ombres et le soleil
faire du cloche-pied en fleur de rocs
mettre des claques au cartilage
se remonter du caniveau
exciter la cognée de la porte d'entrée
se caler les paumes sur le rugueux
rempoter son mot, planter ce qui fascine
puis se dire de l'écrire
puis l'écrire, ce dire
De l'écriture
à ouvrir la fenêtre au matin
RépondreSupprimerles mots en vols dispersés
passent en ciel clair
apaisé
vols d’oies sauvages
espérant
réserve naturelle
où nicher
la vie d'errance a ses fantômes
RépondreSupprimercomme le sédentaire
les mots pris au vol
n'ont pas toujours
un V de victoire
mais au moins l'écho
d'un cri sauvage
qu'il se faut savoir
entendre, et
parfois
retranscrire
le voyage immobile
RépondreSupprimertrouve en ses réserves
nombre d'échos que
nul globe-trotter
ne saura saisir
pas besoin du ciel
l'étoile brille
et guide
en fond d’œil
- suivre son étoile interne -
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