les chiens assis guettent
accoudés qu'ils sont
au pied du mur divin
sans pour autant s'en
remettre dociles, serviles
ils guettent l'abandon
prêt à prendre pièce
sans aumône du reste
du vouloir, ils en veulent
ces doctes dogues
en ont vu, des manches
sous leur courbes dressées
ils ont l'air immobiles
mais sont prêts, prêts
à se jeter à la mer
le corps dans la gueule
le chien reste un loup
on amadoue le bois, l'essence n'en change pas, elle continue de brûler
En fin de compte
faire comme eux
contempler
eût été amplement
suffisant
les mots parfois
ferment par trop
- vivre pour penser
échec compris
non pas penser pour vivre
ni penser vivre -
De l'écriture, D'être
tous ces lieux
RépondreSupprimerces passages
gardés
en vains
chemins
souvenirs tenaces
la vie
en éliminer , encore ?
RépondreSupprimerlieux
RépondreSupprimervains
la vie
ou
la vie
:-)
Ce sont des chiens ou des prêtres ces longues créatures ?
RépondreSupprimerC'est un fait exprès le fait que ce soit barré???
RépondreSupprimerNon je crois qu'il n'a pas fait exprès, il n'a pas du se rendre compte que c'était barré...
RépondreSupprimerCédric votre texte est barré.
Certains textes sautent d'eux-mêmes sur le carnet, d'autres se travaillent sur plusieurs jours. D'autres encore s'élaborent au saut du lit. Certains collaborent, celui-ci, non. Plutôt que de supprimer la publication, j'ai pris de la parti de vous en donnez la rature. Après-coup, il me déplait, ce texte, pour quelques raisons. Le saut du lit ne lui a pas réussi. Je donne pour une fois l'acte de rature, d'effacement, sans effacer vraiment.
RépondreSupprimerChiens ou prêtre, c'est selon, ces sièges aux accoudoirs de dogues sculptés accueillaient bien des dignitaires religieux lors des célébrations, leur image s'est confondue dans la formule, mais l'effet est devenu pour moi trop versé. Les chiens sont des prêtres, et la part à la fois docile et violente de l'homme.
Peut-être en aura-t-il une tournure plus habile une fois autre.