Au crépuscule, si je n'ai rien à te chanter, viens mon ange écouter le silence de mon bras. La peau aura à te conter, d'autres faits que la journée. Si nous oublions le temps des jours, on saura bien retrouver le temps de notre adolescence, l'impression de nos corps inexpérimentés.
Au crépuscule quand le jour se sera tue, tu pourras entendre ce secret connu, de ceux qui n'ont pas besoin de partager. Alors ce temps impromptu liera le sel en baiser.
Se promener sur la plage, il pleut et le ciel et gris. Alors on s'arrête de marcher : prendre le temps d'aller lire ces vagues quotidiennes sous un abris. Puis repartir. La mer, les vagues, c'est toujours la même chose ? Qu'est ce qu'on attend devant la mer ?
RépondreSupprimerOn suit un mouvement, en espérant être ce mouvement. On apprend à lire ces gris, l’irisation des crêtes. Elles se ressemblent toutes, elles sont des milliards. Peut-on les connaître toutes ? Elles apprennent des choses, de tout de rien. De peu, de soi.
RépondreSupprimerIl n'y a rien vraiment, à peine son reflet.
On suit un mouvement, en espérant être de ce mouvement.
Qu'est-ce qu'on attend devant la mer ?
On s'attend peut-être. On prend le temps.
Puis, parfois, on se prend, et on s'apprend.
Vélin velouté à enluminer l’âme, la peau
RépondreSupprimer- au crépuscule, s'éclairer de l'un, s'éclairer à l'autre -
RépondreSupprimers'aveugler de ses lumières, s'aveugler à ses rêves
RépondreSupprimern'y pas rester,
RépondreSupprimeren prendre une part
en réel