Il y a longtemps que je n'ai mangé la grêle sur le grève.
passé l'air emprunté
passer le pont
dépasser l'air
l'ai retrouvé
le retrouverai
l'empreinte
des grêles et du sel
des grêles et de celle
passé de ponts, d'embruns
la grêle sur la grève déserte
Il y a longtemps que je n'ai mangé la grêle sur la grève
à l’abri de sa dune , charmante lagune, du ponton regarder la brume s’y lever
RépondreSupprimerau matin serein……………………au midi câlin……………………………au soir taquin
du sel…………………………………………du miel………………………………………..charnel
l’air……………………………………………….de……………………………………………….rien
(désolée pour les points,pas trouvé d'autres moyens....)
RépondreSupprimerquelques courants en suspension...
Supprimeroublier mirabeau
RépondreSupprimerpas de scène
toujours plus beau
l'air de rien
désert de rien
traverser les âges
l'ère de rien
en se gardant
des airs de rien
aux rives charmantes
RépondreSupprimerà l’approche du soir
au jour qui finit
l’instant douceur
delta du courant
le roseau y ploie
y songe pont
y voit grève
pur rêve
saule qui trempe ses doigts effilés
RépondreSupprimertraçant volutes dans le courant
Sal qui trempe ses doigts effilés
traçant volutes dans le cour ambiant
de sa robe claire tire son bon vouloir
RépondreSupprimerempruntée mais non gagnée
rive inconnue doucement baignée
appontement calme à la douleur du soir
emprunter le radeau de Tom
RépondreSupprimertaper les berges, de la rame
dériver de rives en rives
le passeur en bure burine
doucement l'eau et son courant
doucement le mégot et son tirant
de deux images l'éclairage
de son impassibilité
marchons, à la berge
RépondreSupprimerl’histoire recommence
comme le pin l’obsède
comme la rame se fige à l’eau
silencieuse elle avance
suinte sa saison dans le jour
dans l'eau limpide
son image narcisse
à la transparence vouée
rares sont les nuits qui lui aient donné repos