dimanche 15 avril 2012

Du piège d'enfant



posés sur le flanc mouvant
s'assembler des restes
à travers les mailles
esquisser l'édifice
du grain

puis s'étendre
à l'ombre tressée
l'un contre l'autre
les flancs tournés
vers le sang des marées





- pêcher des rayons du soleil -



Des vues, La marée

7 commentaires:

  1. j’ai souvenir de châteaux
    d’Espagne ou d’ailleurs
    riches d’odeurs
    de courants hasardeux
    au grain glissant
    du souvenir
    de leur nom
    ils m’en larment

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  2. apprendre à y larmoyer des larmes lumineuses
    à quoi bon, leur tristesse, il y en a tout de même
    toujours une certaine beauté, du moins
    un éclat à goûter

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  3. l’ombre de leurs tours résiste
    foudroie le présent
    le marque indélébile
    fer rouge
    en fond de soi

    les jeux d'enfant ne sont jamais innocents

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  4. les enfants ne sont jamais innocents

    vivre avec sa marque
    la porter au front

    des Caïen, des Demian
    porter sa condition
    dessus, passer sur

    jamais sûr, jamais,
    mais porter, se porter
    de marque en marque
    se jouer et jouer

    - pouvoir être le fer -

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  5. être fier(e) de sa révolte ?
    haute au front
    démon caché
    jamais avoué
    faire la part
    et du château
    et de l’auberge
    à son corps défendant

    [fut un temps où l’on marquait l’épaule au fer rouge pour bien moins que cela]

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  6. chaque édifice n'est une construction éphémère
    chaque révolte monte et tombe

    non pas se remarquer,
    juste se marquer

    marquer la trace en soi
    pouvoir s'en souvenir
    pour s'en venir
    à l'envie

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  7. http://thierrydedieu.blogspot.fr/2009/08/pates-de-sable.html
    http://thierrydedieu.blogspot.fr/2009/07/job-dete7.html
    un château de sable à visiter...

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