Au-
paravant,
j'étais cap,
falaise, je
défiai la mer.
Puis je fus colonne,
puis je fus trompe.
Je ne suis plus qu'aiguille.
Je me lève, haute, à nue ,
Je me dresse, isolée, insolente.
Je ne serai bientôt que le chas,
souvenir piquant. Je défie la mer
qui me dissout, la mer où je me fonds.
A qui m'a vu s'en souviendra.
Bravant le vent et la vague
RépondreSupprimerattendant l'évanouissement final...
j’emmènerai avec moi les trésors cachés
RépondreSupprimerdans le lupanar des fonds marins,
ne laissant que la légende de lupin.
Pirates fantômes, revenants en leur navire.
SupprimerArchéologie sous-marine...
SupprimerBelle perspective.
(Et très belle photographie, au passage.)
Calcaire naufrage
Supprimerexhumé de la mer
(merci)
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RépondreSupprimersolution
au temps qui
règne où à l’éternité
qui s’étire, je ne tiens que
par égard aux têtes qui m’entourent
au laminoir des vagues, au poids du sel, je
donne mon tribut, détaché de l’humanité comme
grains de sable des rochers, le flot m’emporte vers les
vastes étendues de l’oubli éternel , loin des rives ensoleillées
arraché par la mer
RépondreSupprimerje lui reviens
par lambeau de chair
pour une ère nomade
voir ce que d'autres
déjà ont vu, acquitté
enfin