les chiens assis guettent
accoudés qu'ils sont
au pied du mur divin
sans pour autant s'en
remettre dociles, serviles
ils guettent l'abandon
prêt à prendre pièce
sans aumône du reste
du vouloir, ils en veulent
ces doctes dogues
en ont vu, des manches
sous leur courbes dressées
ils ont l'air immobiles
mais sont prêts, prêts
à se jeter à la mer
le corps dans la gueule
le chien reste un loup
- on amadoue le bois, l'essence n'en change pas, elle continue de brûler -
Des vues, brève
tous ces lieux insoumis
RépondreSupprimerces passages interdits
[que l’on s’interdit]
gardés par nos chiens
sombres gardiens
nos âmes y crient en vain
voulant trouver chemin
toujours chercher traces
souvenirs d’enfance tenaces
qu’à y creuser sans cesse
la vie nous délaisse
et aujourd'hui, ces gardiens ne sont plus que domestiques
RépondreSupprimerplus de défense, non plus d'interdits réels, de frontières
que codes civils, pénalités pour retards, retards et reculs
de croissance.
nous crions aux lieux, aux gardiens peut-être, dans le même
temps, nous crions pour la libération.
De cette vie d'errance, chercher les traces, sans oublier
de tracer aussi...