- la mer est revenue sur le passage du rivage -
- les blés ne font que percer lentement la terre -
- la pensée sauvage doit encore mûrir -
- les blés ne font que percer lentement la terre -
- la pensée sauvage doit encore mûrir -
- les pousses vertes doivent grandir pour jaunir -
- les pages blanches doivent noircir des varechs -
- le bois doit griser à l'air salin, au soleil gris -
- les falaises s'effritent mais tiennent droites -
- les falaises sages distribuent les parts de brut -
- les falaises lèvent le front du vent et son message -
- l'amarre se tord, se tend, le nœud est bon, est là -
- la main la mer brûle et tend bon, est là -
- sur les blés bas, sur les blés là-haut -
- le bât blesse le pas, et le sel, la main est là -
Des vues, La marée
le sablier calibre ses grains
RépondreSupprimerpense minute juste, fluide le temps
la saison honore sa nature
colore désir défendu, grise la tempe
creuse les traits
RépondreSupprimercreuse les joues
cheveux longs
barbe roussie
le fil du rasoir
sous le pied
a temps à faire !
l’eau gonfle ses courants
RépondreSupprimerirrigue cœur brûlant, palpite la veine
le pied foule sa dune
danse oyat ondulant, dérobe sa pétulance
sinon ce sera Temps à la falaise qui s'en chargera...
RépondreSupprimerHérode ou érode, la légende se trace.
...se trace
RépondreSupprimerou se perd dans quelque
petit chemin creux
dépression humide
où
s’enlise le souvenir
d’un mythe enfantin
un jour de juillet