dimanche 5 mai 2013

De la bascule des chevaux # 1


 
je me lève dans la courbature du soleil je sais déjà que toi là-bas aussi te lèves dans un cachet livide caché liquide dans ton brouillard dans ton jaune différent bien trop aqueux et je me demande à faire et quoi toi quoi faire fer toi ferré dans ta bascule sur le manège prêt à tourner encore et qui descend et je descends avec toi qui ne veulent pas pas vraiment même si c'est des loups en cartons des chiens un peu sauvages que l'on chevauche toi là-bas avec le chat noir et son fantôme dans le mur de la tour la jambe et la gueule de bois les yeux jaunes du jour et l'inconstance tu sais c'est pas l'inconsistance on sait bien si tu descends je descends un peu beaucoup avec toi dans le trou ça résonne mieux pour ça qu'à chaque fois tu dis rien je l'entends tu dis je t'aime et moi aussi tu sais bien on sait bien alors les bateaux c'est pas fait pour rentrer dans des bouteilles ça c'est des mirages des vinaigres il y a toujours quelqu'un qui part il y a toujours quelque part c'est pas des raisons c'est pas déraison à pour tu sais bien quoi vite je réponds vite je t'appelle quoi alors lèves lèves-toi lèves tes yeux laves tes yeux putain ce sont les miens


 

2 commentaires:

  1. Les mouches ne s'attrapent pas qu'avec du vinaigre, les songes et les mensonges non plus.
    A s'emballer, à cartonner, tête en bois le cheval !

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  2. ce sont les avec les "vieux" carrousels qu'on fait les plus beaux tours
    quand on aime, pas question de laisser se diluer...

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