je me lève dans la nuit vaporisée qui perle aux yeux de la terre
qui perle aux coins de nos gueules me demande où toi tu es où tu en
es tu nais à ramasser rassembler tes grains de connerie éparses par
terre prêt à la renverser retourner à nouveau la regarder couler
s’égrener te gangrener lentement alors que le soleil est encore
dans son verre de jour je lève la main vers toi à la main la
morsure de l'aube et du chien de la veille la main douloureuse c'est
la gauche attention à la droite il faut que tu percutes pas que tu
cognes tu sais je t'entends je sais que toi tu fais semblant ça
t'arrange c'est commode gros buffet impossible à bouger remuer
re-muer tu remets ta peau de tonneau celle qui suit avec la gueule de
bois il y a du monde autour oui celui-là on s'en fout mais il y a
l'autre monde notre monde autour il t'importune parce qu'il t'importe
il a du poids la preuve il pèse bien plus lourd que toi plus lourd
que moi je sais bien qu'il devrait nous aider à se sentir plus léger
oui je sais qu'il peut nous aider à se sentir plus léger appuie-toi
puise dedans on connaît nos histoires on peut pas s'en raconter
Les songes, les mensonges, au matin, qu'est-ce qu'ils en savent du chemin parcouru?
RépondreSupprimerRegards en coin, dégager l'angle des vues, user la longue-vue
ainsi, pas question de fermer les yeux, ni d'ouvrir les yeux de l'autre
RépondreSupprimerjuste aider, aider à voir un peu plus loin, regards en coin, des coins d'amitiés
dégager, arrondir les angles, tailler les arrêtes, tailler la bavette
et s'user, mais ensemble