tu lèves ton fuseau de chaleur à la bouche ta fusée à avaler des
soleils et cracher des halos de lune du bout des lèvres pas la lune
ça se crache pas la lune ça se décroche ça te crochète la
serrure de ta nuit s'installe t'arrache tu crois avoir rouler tes
feuilles brunes d'automnes tes feuilles mortes et fier tu les fumes
comme le printemps de ton temps ton renouveau de vieux garçon de
vieux gars t'oublie jeune père vieux père ou t'oublie pas justement
écartelé martelé entre trois temps tu tentes d'élaguer d'en
abattre y voir clair et valser la bouteille en marteau sur ton crâne qui
s'émiette n'oublie pas qui passe qui passe le ménage n'oublie pas
de la ménager un peu elle aussi passe son temps passe l'épreuve une
autre copie mais bûche et se scie aussi l'air de rien avec et sans
toi l'air de rien pas pour rien oui l'ère de deux mois l'ère d'un
toi d'entre deux toits et deux mois à tenir à tenir à toi sans
toi si j'te le dis si t'enfumes ta vie c'est qu'il y a la sienne
aussi et si j'te le dis c'est pas par envie mon ami j'te le dois crois-tu que le
pinson sera là à l'été mon ami je serai là même clope même
endroit
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