Il n'y a qu'avant la lumière que la lumière est belle en ce moment.
le temps et les mots noient le reste du jour noient l'entier du jour.
le temps intemporé incorporé sur une latitude stagnante une
lassitude prégnante. l'étrier qui ressemble à un étron. les mots
éthérés hallucinés d'utiles connivent et les chiffres, cadres
courriers tableaux rapports compte-rendus bilans livrets dossiers
appréciations notes notes notes à lectures notes de lecture aux
yeux fermés. Le temps minoré qui s'étire et le majeur avec. il va
falloir écrire avec les formes. ça fonctionne mieux il paraît il
semble il statistise non pas, un constat. il y a tout ce qu'on veut
dire et qui ne passe pas ce qu'on dit de soi qui ne passe pas jusqu'à
celui qui n'est pas soi. le mot séparé est un objet étranger il
fige le divorcé. uniquement le divorcé. la forme fige l'ensemble il
semble tout est contenu tout est transmis jusqu'à la rétine –
l'autre - . en attendant il n'y a que des mots pratiques utiles
outils pour faire des montages de la mécanique, de la construction
d'individu qui ne parle pas de l'individu. uniquement la forme. elle
prend toute la place des yeux jusque dans la tête ne laisse de place
pour rien d'autre appuie les parois ne laisse de place. repasser la
forme d'autres avec sa propre part de déterminisme y a-t-il une
influence sur le fond ? il y en a une sur sa propre forme,
repue, sur son propre fond, a pu. absorbée dans le papier. à repérer
les espaces blancs trop grands entre les mots corriger des casses. à
laisser le blanc s'infiltrer entre les mots du fond. il y en a une
sur son propre temps. de la lumière d'avant la lumière. peut-être
arrêter de chercher les mots du fond. laisser couler. le nœud.
insensible. perforer le goutte à goutte lui-même.
dans chaque débordement il y a reflux à la surface.
ajour dentelle,
RépondreSupprimerbaie sur courant,
carreau en châssis,
croisée à décroiser,
hublot marin,
lucarne soupir/aïe,
œil-de-bœuf en trompe l’œil,
vasistas (celui-ci m'a toujours fait marrer ya !),
vitre,
vue.....
inutile de te planquer
le jour se faufile, grandit à mesure des ajours sur le blanc de la feuille berceau
la lumière grandit sur les couches rassemblées du chiffonnier
RépondreSupprimerdessous pâle la peau les mains et les mots pelés
qui portent à même les muscles du dos le panier d'osier percé
(sais-tu d'où viens vasistas ? je pense que oui, sinon, je te raconterai ;) )
encore quelques vieux draps en lin râpeux
RépondreSupprimeraux plis jaunis par le temps
(il y a des mots qui sonnent à nos oreilles, que l'on aime mâchouiller, juste pour le plaisir comme quand nous étions enfant
un peu comme ramener à soi une couverture de madeleines ;)
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