lundi 17 septembre 2012

Des tas


Chaque soir,
il remplissait
ses petits
sacs
de tas de
lumière,
qu'il laissait
sécher au
soleil.

Il pensait bien
qu'un de ces jours,
il en aurait
accumulé
assez
pour
endiguer
les flots portés
de la nuit.

Chaque soir,
il s'en retenait
de les éventrer,
ces tas de
sacs,
alors que
la nuit se
déversait
pour
l'emporter.

Il se jurait bien
qu'un de ces
jours,
il en suivrait le
cours
jusqu'au
bout,
se laissant 
couler.

En attendant,
il se retenait
aux bords de
l'aube,
appréhendant
la nouvelle
apnée des
idées
claires.
    
 

1 commentaire:

  1. Vient l'âge
    ou le temps
    de la trame
    friable
    de la chaîne
    qui lâche.

    Rien ne peut
    alors tenir
    le sable
    retenir
    l'idée.

    Mien, parti
    au courant
    emporté
    m'a laissée

    seule

    panser.

    RépondreSupprimer