Chaque soir,
il remplissait
ses petits
sacs
de tas de
lumière,
qu'il laissait
sécher au
soleil.
Il pensait bien
qu'un de ces jours,
il en aurait
accumulé
assez
pour
endiguer
les flots portés
de la nuit.
Chaque soir,
il s'en retenait
de les éventrer,
ces tas de
sacs,
alors que
la nuit se
déversait
pour
l'emporter.
Il se jurait bien
qu'un de ces
jours,
il en suivrait le
cours
jusqu'au
bout,
se laissant
couler.
En attendant,
il se retenait
aux bords de
l'aube,
appréhendant
la nouvelle
apnée des
idées
claires.
Vient l'âge
RépondreSupprimerou le temps
de la trame
friable
de la chaîne
qui lâche.
Rien ne peut
alors tenir
le sable
retenir
l'idée.
Mien, parti
au courant
emporté
m'a laissée
seule
panser.