Sous la tonnelle
les fumées de la nuit
montent doucement
les fumées de la nuit
montent doucement
des lèvres demi-teintes
jusqu'à la toile
éclatée d'étoiles
monte doucement
jusqu'à la toile
éclatée d'étoiles
monte doucement
une musique emportée
les jambes étendues
esprit posé sur le bras
le treuil remonte
quelques mélopées
esprit posé sur le bras
le treuil remonte
quelques mélopées
de l'obscurité
montent doucement
quelques cordes mesurées
montent doucement
quelques cordes mesurées
doucement
(voila qui me parle
RépondreSupprimerdans le fond
et la forme)
le brouillard au matin
enveloppe ici
le rêve qui s'enfuit
le souvenir qui résiste
qui dira la douceur
de ce moment
qui aura la prétention
de cet instant
gardons, ami
au fond de nous
à jamais caché
ce souffle fragile
il n'y a que l'insaisissable pour remonter,
RépondreSupprimerces gaz impalpables, invisibles, fermentation
de l'intérieur qui éructe en volutes
et fixe au fond de nous, amie, la fragilité
de nos secrets.