Il ne pleut pas. Le ciel est dégagé, un bleu pâlot de réveil. Le temps de secouer sa tronche empâtée. Pourtant, la toiture ruisselle d'un léger clapotis, calqué sur le gazouillis des oiseaux. Pourtant, à y regarder, dessous les grands frênes du jardin, de longs filaments argentés balancent leur miroitement dans l'absence de vent. De petites larmes de la nuit se retiennent sur les membres du grillage.
C'est qu'elle en a eu, la nuit, des sueurs froides, de ne pas se voir en finir.
Les rêves encore emmêlés dans les fils de la Vierge, au vent ballant.
RépondreSupprimerIls se débattent d'avant l'évanouissement sous le jour.
RépondreSupprimerQuand les oies passent au large
RépondreSupprimerles nuits froides donnent aux rêves
des chiens la couleurs et l'odeur de la proie.
Roulés en boule sous nos couvertures
qui l'on voudraient douillettes
qu'avons nous de moins qu'eux
si ce n'est la quiétude du repos ?
ce matin, elles étaient noires
RépondreSupprimerles oies
sous la couette matinale,
des postures en chien de fusil,
le chien du fusil désarmé,
jusqu'au coup de feu inévitable
de la migration au fond moire
d'une tasse de café
et la quiétude du foyer