La coquille déroulait les contre-sens sur des kilomètres, tandis que les nœuds s'enroulaient à la file.
Faire machine arrière n'était pas son affaire, la coque roulait de travers, rien à faire.
Elle avait beau courser la dérive du courant, quand on prend le large, ça ne s'oublie pas, de larguer les amarres d'avec la rive.
Rideau ! (ou voile...)
Ligne de vie
RépondreSupprimerDans le sillage du bateau
Le cri de la mouette
gardien des rêves
passés ? futurs ?
la fournaise des deux
RépondreSupprimerimmersion totale
et éperdue dans
le présent
souquer, souquer
ramer, ramer
elle oublie de regarder
le bout du quai
pour pouvoir
gagner le large...
- la mouette en rit -
^^