mardi 25 septembre 2012
Des bon vouloir
Ils auraient voulu quelqu'un qui t'offre la lune et te paie le monde entier
Je ne peux que te faire voyager où l'on ne peut pas aller
Ils auraient voulu quelqu'un qui se porte droit et passe la semaine endimanché
J'ai beau relever mes manches, la chemise est tâchée
Ils auraient voulu quelqu'un qui sorte d'une argenterie bien dotée et un porte-feuille bien chargé
Je mange avec les doigts mais suis prêt à les partager
Ils auraient voulu quelqu'un qui cohorte des armées et salue les douaniers
J'entraîne des soldats déclassés à savoir causer et marcher
Ils auraient voulu quelqu'un qui conforte le foyer sans être à découvert
Je sors les mains nues comme des poches et le chef couvert
Ils auraient voulu que le sort ne soit qu'un enchantement
Je ne suis pas magicien, moins encore physicien
et la chimie de toi à moi ne se calcule pas
Et si les pieds de nos nuages se sont emmêlés
c'est bien parce qu'ensemble la mer ils ont goûté
C'est pour ça que nos larmes sont salées
et que là-bas elles iront s'échouer
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Ils n’ont qu’à bien se tenir
RépondreSupprimerLeur horizon ne sera jamais le votre
Ils n’ont qu’à bien y penser
Vos lumières ne seront jamais les leurs
Qu’importe les yeux nuages sombres,
Qu’importe leur air alourdit
Un seul de vos regards les chasse en un instant…
être plus noir que l'orage
RépondreSupprimerl'orage de l'orage
les vents ne font que traverser
reste l'horizon
et la falaise
toujours debout
toujours couchée
et qui tiennent...
horizon tendu
RépondreSupprimerfalaise plantée
qui se tiennent
qui s'acquittent
du vent
des tourments
vents œuvrant en vain
RépondreSupprimerà déplacer des airs
de rien...