A l'insanité des quais
l'ombre des silhouettes
de ceux qui s'en vont
qui prennent le chemin
des routes maritimes
l'ombre des ventres
des oiseaux charognards
qui suivent les traînées
des coins des courants
il n'y a rien à chercher
dans le malsain des quais
que les ombres estompées
de ceux qui tournent dos
à celui qui fait le piquet
à celui dont il ne reste
que la bite pour s'accrocher
A la sainteté des quais
l'ombre des silhouettes
de ceux qui s'en viennent
d'avoir pris le chemin
des routes maritimes
l'ombre des ventres
des oiseaux charognards
qui ramassent les traînées
le long des courants
il n'y a rien à chercher
dans le sein des quais
que les ombres d'inconnus
des arrêtes sur le dos
des pieux de sel piqués
pour celui dont il ne reste
que la bite pour s'accrocher
Au bassin à flot
RépondreSupprimerombre d’une silhouette
lui qui est parti
a pris son chemin
en main.
Nul oiseau
pour l’accompagner
seule ma mémoire
pour le suivre.
Il n’y a plus rien à chercher
vers la base sous-marine
même pas son ombre estompée
…
Seule, je reste,
Sans rien pour m’accrocher
- au vent esseulée -
RépondreSupprimerla bite pour s'accrocher ou la bitte pour s'accrocher.
RépondreSupprimerlibre à chacun de choisir ses arrimages et ses chaînes
RépondreSupprimerSeule, je reste,
SupprimerSans rien pour m’accrocher.
(dommage... quel manque de sensibilité et de jugement)
SupprimerVous vous accrochez à ce que vous voulez, ou ce que vous pouvez, mon petit Stan. Vous devez assez grand pour choisir votre propre licence poétique. En attendant, vous serez licencié d'ici sous peu, si vous persistez dans la voie que vous avez adopté et y perdre cette voix si peu constructive...
RépondreSupprimerCe serait bien dommage, mais je ne fais pas une course à la statistiques, donc vos lectures ne manqueront pas plus que vos commentaires...
oui, la statistiqueS !
Supprimer:)) fo ben sa !
Supprimeradopté (e)
Supprimersigné : le correcteur orthographique
Christine, tu empiètes sur les prérogatives auto-proclamées de ce gars qui dit s'appeler Stan...
RépondreSupprimerEn quête de reconversion ? Tu fais pourtant œuvre de bien d'autres talents (oserai-je rajouter "toi !"), ce serait dommage de se cantonner à un rôle si réduit...
Ce serait quand même plus Hardy si ce soi-disant Stan, Laurel un minimum d'humour ! - euh pardon, AVAIT, pas L'AURé (l).
RépondreSupprimerps : de surcroît, le pénis peut s'écrire bite ou bitte. Pour l'amarage (et le plumage...) il est vrai qu'on utilisera le deux "t". Sa, sé pour l'ortografe bien sure. Le poète, lui, écrira comme bon lui semble et le lecteur le recevra comme bon lui semble. Pour ma part, cette bite pour s'amarrer me plait énormément. Comme tous les autres poèmes en ces colonnes.
Dans tous les cas, ce n'est certes pas muet, mais ce cinéma là ne manque pas d'humour, et ça me plait bien.
RépondreSupprimerMerci pour ces jeux de mots qui j'espère auront prêtés tout à chacun sinon à rire, au moins à sourire.
- de leçon, n'en reçoit que celui qui est prêt à en recevoir -
- des sens, n'en donne que celui qui a envie d'en voir -
Mes amitiés, JMT, et à tantôt, chez vous ou chez moi ! ;)