Quand t'as bien bu déjà
qu'il n'est même pas tard
trop tard pour toi
que l'accroc est créé
que le croc a craqué
t'écumes sur le comptoir
tu cuves sur le trottoir
l'air te crache dessus
tu ne donnes plus l'air
ressers-moi
Quand t'as bien bu déjà
le noir des nuits blanches
trop tard pour toi
que le sel est craie des nerfs
que le craquement des eaux
l'écume de tes phares
sur ta déroute brouillée
le crachin est mâtin
tu ne prends plus d'air
ressers-moi
qu'il n'est même pas noyé
trop tard pour toi
que le rock des os rauques
que les basses raclent le fond
tu trempes tes artères
tes tempes te trompent
et ne cachent que le matin
tu ne reçois que les brasses
ressers-moi
Quand t’as bien vu déjà
RépondreSupprimerla lumière au matin
Qu’elle a largement
inondé tes paupières
Encore temps pour toi
Que tes bras en déroute
et ta tête en vadrouille
réclament leur dû
du chemin hasardeux
Jamais trop tard pour toi
Tu ne sens plus l’air
Serre-toi
contre elle
Bois sa lumière
Damned ! je romps le fil poétique...
Supprimersi ce n'était publié si proche du 21, j'aurai repris pour mettre demain sous libellé quatre-mains... (histoire d'inaugurer un ''mois-niversaire de blog). Voilà un prolongement des plus ... (je préfère laisser blanc...).
Je me le garde bien au chaud...
mais comme on fait : ''j'aime'' ;)
Christine, douce mais ferme main tendue qu'on rêve de serrer fort pour remonter à la surface.
RépondreSupprimerCouleriez-vous, fondriez-vous sous les mots de Christine ? ;)
SupprimerD'un autre côté, qui ne le ferait ?
:)
Amitiés !
Bien entendu que je coule et fonds aux mots de Christine ! Ce n'est pas la première fois que je le dis ici. Que n'écrit-elle pas, nom d'un tonnerre, mais que n'écrit-elle pas !
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