jeudi 20 décembre 2012

De la difficulté des accords

  
  
  
Personne n'avait relevé sa radicalisation. Mais tous s'accordaient sur le fait qu'il n'avait pas assez participé au passé. On ne s'était pas aperçu que cela avait été déterminant pour sa nature invariable. Même si actuellement il essayait de conjuguer ses actions en fonction de sa personne, on espérait au moins qu'il serait à la fois moins passif et plus présent dans le futur. Ce ne devait être qu'un automatisme à prendre, une question de temps, d'indicatif. Mais on parlait en son nom propre. Impérativement, il ne se serait pas qualifié de la sorte. Avait-il tort de se substituer ainsi ? A voir cette sainte taxe dans laquelle on voulait le réglementer, l'ordonner, son cas particulier et sa conditionnelle le confortaient dans l'idée de poursuivre dans ses propres désinences. Les appositions extérieures n'étaient qu'artificielles. Après tout, l'état et verbe, c'est personnel.


 

4 commentaires:

  1. Sympa le jeu grammairien ;-)

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  2. la tasse de thé du buveur de café ! ;)

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  3. La grammaire n'a jamais enseigné le bonheur,
    à trop vouloir conjuguer
    on ne peut contenter.
    La grammaire nous sert de porte-plume
    elle ne nous rend pas meilleur écrivain.

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